J'aime pas...
Au départ, je voulais faire un banal article "j'aime/j'aime pas" de principes ou d'idées. Puis il s'est avéré qu'il y avait bien plus à dire dans le "j'aime pas" que dans le "j'aime". Encore un problème d'affect?
Bref, voici donc un article noir pour un lapin blanc... Sur cette trame de fond monochrome, il risque pourtant d'y en avoir haut en couleurs...
J'aime pas les écolos. Pas tous, non, mais ceux qu'on voit à la télé, dans les journaux, partout, ceux qui parlent pour ne rien dire et ceux qui sont au ministère. Tuer des animaux, c'est le "mal", par contre, un aigle qui bouffe des animaux blessés, c'est "bien". Pour polluer moins, il faut apparemment être encore plus con, étant donné les mesures proposées. Ça rejoint le point suivant :
J'aime pas les végétariens de principe mais qui mangent quand même du poisson. Parce qu'un boeuf qui "souffre" (faut quand même rappeler qu'elle sent plus rien la bestiole maintenant hein), ça leur fend le coeur. Par contre, un poisson qui crève à moitié d'asphyxie avant d'être abattu, là, pas de problème. J'ai arrêté d'essayer de comprendre.
Je n'aime pas les gens qui se contentent d'un "ça marche pas", surtout quand ils sont eux-même informaticiens, mais tout de même pas foutus de donner un gramme de plus de précision.
Je n'aime pas les sports d'équipe. Tout d'abord parce que j'ai le chic de tomber dans l'équipe de connards finis, l'autre n'étant qu'au stade d'équipe de connards de base. Ensuite, j'ai aussi le chic de contester et ne pas suivre les ordres débiles du chef d'équipe, ce qui ne fait qu'augmenter la "connard-attitude" de l'ensemble. Et je me retrouve indubitablement dans un jeu où il y a deux équipes et moi. Ce dernier faisant par ailleurs un admirable bouc émissaire en cas de défaite.
Je n'aime pas qu'on me demande d'aimer la France. D'une, j'ai jamais rien choisi de mon endroit de naissance, de deux, je pense faire bien plus pour mon pays que la plupart des "patriotes" qui se contentent de demander aux autres d'accomplir leur devoir, et de trois parce que la France, c'est comme le sport d'équipe : 2 équipes de connards.
Je n'aime pas la démocratie, parce que la démocratie, c'est donner raison à la majorité, qui ne choisit pas toujours bien (doux euphémisme quand tu nous tiens). Et comme j'ai "démontré" au dessus que la France, c'est des connards comme les autres, ça aboutit à un choix de connard. Un exemple? Entrez dans une classe de maternelle et demandez leur combien font 2+2. A la majorité, il y a quand même de fortes chances que la réponse ne soit pas "4". Bah la démocratie c'est pareil. (et je ne prétend pas être capable de toujours faire le bon choix).
Je n'aime pas les "il faudrait donner l'exemple", parce que je suis pas un berger et que je comprends pas pourquoi les humains ont un tel besoin (à la limite de la nécessité) d'être des moutons.
Je n'aime pas quand on essaye de me faire porter le chapeau. Je n'ai pas piqué d'argent dans les caisses de la sécu, ni utilisé la carte bleue du président d'univers sale, ni d'ailleurs voulu que cette société soit aussi polluante, qu'elle n'y ait pas pensé avant et que le coût des changements à faire ne soit payés que par des taxes misérables.
Je n'aime pas qu'on essaye de me montrer par a+b que Dieu existe, surtout quand a est faux et que b n'est pas plus vrai.
Je n'aime pas qu'on me sorte des droits et des libertés à tort et à travers alors qu'on est pas prêt à se bouger le cul pour les défendre.
Je n'aime pas les êtres humains.
Et je leur rends bien.
Bref, voici donc un article noir pour un lapin blanc... Sur cette trame de fond monochrome, il risque pourtant d'y en avoir haut en couleurs...
J'aime pas les écolos. Pas tous, non, mais ceux qu'on voit à la télé, dans les journaux, partout, ceux qui parlent pour ne rien dire et ceux qui sont au ministère. Tuer des animaux, c'est le "mal", par contre, un aigle qui bouffe des animaux blessés, c'est "bien". Pour polluer moins, il faut apparemment être encore plus con, étant donné les mesures proposées. Ça rejoint le point suivant :
J'aime pas les végétariens de principe mais qui mangent quand même du poisson. Parce qu'un boeuf qui "souffre" (faut quand même rappeler qu'elle sent plus rien la bestiole maintenant hein), ça leur fend le coeur. Par contre, un poisson qui crève à moitié d'asphyxie avant d'être abattu, là, pas de problème. J'ai arrêté d'essayer de comprendre.
Je n'aime pas les gens qui se contentent d'un "ça marche pas", surtout quand ils sont eux-même informaticiens, mais tout de même pas foutus de donner un gramme de plus de précision.
Je n'aime pas les sports d'équipe. Tout d'abord parce que j'ai le chic de tomber dans l'équipe de connards finis, l'autre n'étant qu'au stade d'équipe de connards de base. Ensuite, j'ai aussi le chic de contester et ne pas suivre les ordres débiles du chef d'équipe, ce qui ne fait qu'augmenter la "connard-attitude" de l'ensemble. Et je me retrouve indubitablement dans un jeu où il y a deux équipes et moi. Ce dernier faisant par ailleurs un admirable bouc émissaire en cas de défaite.
Je n'aime pas qu'on me demande d'aimer la France. D'une, j'ai jamais rien choisi de mon endroit de naissance, de deux, je pense faire bien plus pour mon pays que la plupart des "patriotes" qui se contentent de demander aux autres d'accomplir leur devoir, et de trois parce que la France, c'est comme le sport d'équipe : 2 équipes de connards.
Je n'aime pas la démocratie, parce que la démocratie, c'est donner raison à la majorité, qui ne choisit pas toujours bien (doux euphémisme quand tu nous tiens). Et comme j'ai "démontré" au dessus que la France, c'est des connards comme les autres, ça aboutit à un choix de connard. Un exemple? Entrez dans une classe de maternelle et demandez leur combien font 2+2. A la majorité, il y a quand même de fortes chances que la réponse ne soit pas "4". Bah la démocratie c'est pareil. (et je ne prétend pas être capable de toujours faire le bon choix).
Je n'aime pas les "il faudrait donner l'exemple", parce que je suis pas un berger et que je comprends pas pourquoi les humains ont un tel besoin (à la limite de la nécessité) d'être des moutons.
Je n'aime pas quand on essaye de me faire porter le chapeau. Je n'ai pas piqué d'argent dans les caisses de la sécu, ni utilisé la carte bleue du président d'univers sale, ni d'ailleurs voulu que cette société soit aussi polluante, qu'elle n'y ait pas pensé avant et que le coût des changements à faire ne soit payés que par des taxes misérables.
Je n'aime pas qu'on essaye de me montrer par a+b que Dieu existe, surtout quand a est faux et que b n'est pas plus vrai.
Je n'aime pas qu'on me sorte des droits et des libertés à tort et à travers alors qu'on est pas prêt à se bouger le cul pour les défendre.
Je n'aime pas les êtres humains.
Et je leur rends bien.